L’hypertrophie des petites lèvres correspond à une augmentation anormale de leur taille, notamment par rapport à celle des grandes lèvres. De ce fait, elles « dépassent » des grandes lèvres avec un aspect « pendant » en position debout. D’origine congénitale, ou consécutive aux accouchements ou encore à la ménopause, cette hypertrophie peut être uni ou bilatérale. Elle peut occasionner une gêne fonctionnelle lors du port des vêtements, des rapports sexuels et de la pratique sportive. La dimension psychologique peut s’avérer tout aussi importante.
L’objectif de l’intervention est de réduire la taille des petites lèvres et ainsi de restituer une vulve aux proportions harmonieuses.
Une prise en charge partielle par la sécurité sociale est possible selon la sévérité du cas.
Cette chirurgie est envisageable à partir de la majorité.
Le résultat définitif pourra être apprécié à trois mois postopératoire.